Période d’activité partielle du 1er juin au 28 février 2021
L’employeur doit verser au salarié une indemnité correspondant à 84% du salaire net horaire :
Liste des secteurs protégés et fermés : cliquez-ici (MAJ 23/12/20)
Période d’activité partielle dès le 1er mars 2021
la Ministre du Travail, Elisabeth Borne, nous a informé du maintien de l’indemnité perçu par le salarié placé en activité partielle à 84% de sa rémunération net, dans la limite de 4,5 SMIC.
Reste à charge nul pour les employeurs des secteurs les plus touchés par la crise (liste S1 et S1bis), pour les autres secteurs le reste à charge est de 15%.
Conditions, formalités à accomplir, calcul… : la CPME a établi une fiche technique MAJ le 02/02/2021 : cliquez ici
Faire ma demande : www.activitepartielle.emploi.gouv.fr/
N.B. : Le ministère du travail facilite la formation des salariés en activité partielle et prend en charge les coûts de formation (voir en bas de page)
L’APLD est un dispositif cofinancé par l’État et l’Unédic, destiné à sécuriser les salariés et l’activité des entreprises, qui permet aux entreprises confrontées à une réduction d’activité durable de diminuer l’horaire de travail en contrepartie d’engagements notamment en matière de maintien de l’emploi.
L’APLD ne peut être cumulée, sur une même période et pour un même salarié, avec le dispositif d’activité partielle de droit commun prévu à l’article L. 5122-1 du Code du travail.
Pour plus d’infos et des exemples d’accords mis en oeuvre : cliquez ici
Afin de faciliter l’accès à l’emploi des jeunes frappés de plein fouet par la crise, le gouvernement a lancé cet été l’opération « 1 jeune – 1 solution ». Nous avons regroupé pour vous toutes les informations liées à cette opération notamment sur la mise en place du dispositif dans les territoires.
Dispositif d’indemnisation des interruptions de travail des salariés et des non-salariés depuis le 1er septembre 2020 (Assurance maladie)
Conditions d’indemnisation en cas d’arrêt de travail dérogatoire (cas contact) :
Jusqu’au 10 octobre 2020 :
Jusqu’au 31 décembre 2020 :
Conditions d’indemnisation en cas d’arrêt de travail classique pour maladie (symptômes évocateurs du Covid ou testé positif) :
Les salariés considérés comme vulnérables ne bénéficient plus d’arrêt de travail mais ont intégré le dispositif d’activité partielle depuis le 1er mai 2020.
Depuis le 1er septembre 2020, les parents d’enfants dont la classe ou l’école est fermée peuvent bénéficier du dispositif d’activité partielle pour garde d’enfants.
Je complète l’attestation de déplacement : voir modèle en cliquant ici
Je contacte nos entreprises auvergnates mobilisées pour produire des protections (gants, gel, masques, plexiglas) nécessaires à la protection de mes salariés et au maintien de mon activité : voir & commander
N.B. : Dans le contexte actuel sans précédent, les salariés inoccupés qui le souhaitent, peuvent être transférés provisoirement dans une entreprise confrontée à un manque de personnel. Il s’agit d’une « mise à disposition » temporaire qui suppose l’accord du salarié et des 2 entreprises.
Pour plus d’infos + Modèles d’avenant contrat et convention cliquez ici
L’ordonnance modifiée n°2020-323 du 25 mars 2020 a prévu la possibilité pour l’employeur d’imposer la prise des jours de congés payés par accord collectif d’entreprise ou de branche.
Pour vous accompagner, la CPME a préparé :
Le Cabinet Barthélémy a aussi mis à disposition un modèle d’accord entreprise relatif aux CP : Modèle-Accord-CP et une Fiche pratique
La CPME s’est réjouie de la prise en charge annoncée des congés payés au titre de l’activité partielle pour les entreprises les plus fragilisées par la crise sanitaire, notamment celles de l’hôtellerie-restauration pour laquelle elle s’était battue.
Hélas, le décret du 30 décembre 2020 organise cette prise en charge dans des conditions très strictes qui vont certainement limiter le nombre d’entreprises éligibles.
Les congés payés éligibles à l’aide doivent être pris entre le 1er et le 20 janvier 2021.
Pour inciter les entreprises à former les salariés au chômage partiel, le ministère du Travail apporte des améliorations temporaires au Fonds national emploi (FNE)-Formation. Pendant la crise sanitaire, toutes les entreprises ayant recours à l’activité partielle sont éligibles à ce dispositif, quelle que soit leur taille et secteur d’activité.
Ce fond permettra de financer les formations suivies par les salariés placés en activité partielle.
L’État prendra en charge l’intégralité des frais pédagogiques. Sont éligibles à cette aide financière, les formations, les bilans de compétences et les actions de validation des acquis de l’expérience (VAE) réalisés à distance pendant la période de chômage partiel (attention les formations générale à la sécurité, les apprentissages et l’alternance ne sont pas concernés.
Tous les salariés placés en activité partielle sont éligibles, sauf les alternants, indépendamment de leur catégorie socio-professionnelle ou de leur niveau de diplôme.
Si j’ai des salariés en activité partielle, et d’autres pas, puis-je faire une demande de FNE-formation pour mes salariés qui ne sont pas en activité partielle ? Dans ce cas, et à titre exceptionnel, la Direccte est autorisée à conventionner avec l’entreprise concernée en prenant en compte la mixité des publics pour toute demande intervenant avant le 31 mai 2020 et selon les mêmes conditions d’intervention que le nouveau dispositif, c’est-à-dire à hauteur de 100 % des coûts Coronavirus (COVID-19) pédagogiques. La rémunération des salariés hors AP est alors à la charge de l’employeur, selon le droit commun (100 % de la rémunération nette).
Former nos jeunes, entrepreneurs et salariés de demain, entre 16 et 29 ans.
Bénéficier des aides de l’Etat dans le cadre du plan de relance pour tout recrutement d’un apprentis entre le 1er juillet 2020 et le 31 mars 2021.
Détails de l’aide, mais encore :Informations préalable à l’alternance
Pour les entreprises de plus de 250 salariés, ces aides seront attribuées sous-conditions.
Cette aide exceptionnelle remplace l’aide unique dont bénéficient les entreprises de mois de 250 salariés embauchant un apprenti de niveau CAP à Bac +2.
Pour bénéficier de cette aide, veuillez vous rapprocher de votre OPCO.
Note sur le versement de la prime exceptionnelle de pouvoir d’achat
Dans le cadre de l’épidémie du Covid-19, le dispositif de la prime exceptionnelle de pouvoir d’achat est modifié. L’obligation de mettre en œuvre un accord d’intéressement pour bénéficier de l’exonération est aménagée.
Pour rappel, le dispositif d’exonération est applicable :
La date limite de versement de la prime, initialement fixée au 30 juin 2020 a été portée au 31 décembre 2020.
Pour plus de détails, rendez-vous sur https://www.urssaf.fr/portail/home/actualites/toute-lactualite-employeur/covid-19-et-modification-de-la-p.html
En quoi consiste le droit de retrait ? Les salariés doivent immédiatement prévenir l’employeur de toute situation de travail dont ils ont un motif raisonnable de penser qu’elle présente un danger grave et imminent pour leur vie ou leur santé ainsi que de toute défectuosité constatée dans les systèmes de protection. Voilà pour le principe.
La Direction Générale du Travail a publié le 30 mars 2020 une note qui précise que, aux termes de la loi, « l’employeur doit prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et la santé physique et mentale des travailleurs. Ces mesures comprennent des actions de prévention des risques professionnels, des actions d’information et de formation, la mise en place d’une organisation et de moyens adaptés » et il doit veiller à « l’adaptation de ces mesures pour tenir compte du changement des circonstances et tendre à l’amélioration des situations existantes ».
Note-DGT-sur-lintervention-de-linspection-du-travail
Dans le cadre du Covid-19, les mesures nécessaires sont celles préconisées par le Gouvernement, en particulier les mesures prises pour respecter les gestes barrière et les règles de distanciation. Il incombe à l’employeur dans la situation actuelle de :
Face à la pandémie, la responsabilité de l’employeur est donc évaluée au cas par cas, au regard de plusieurs critères: nature des activités du salarié et son niveau d’exposition aux risques, compétences de l’intéressé, expérience, étendue des mesures prises par l’employeur, notamment en termes de formation et d’information, d’organisation du travail, d’instructions délivrées à la chaine hiérarchique.
Ces mesures doivent, le cas échéant, être réactualisées en fonction de l’évolution de la situation dans l’entreprise mais aussi des instructions des pouvoirs publics.